Un dispositif
facilitant l'accès aux soins
Dans un souci d'équité sociale et de solidarité, les pouvoirs publics
ont mis en place un dispositif de tiers payant permettant un accès aux soins en
étant totalement ou partiellement exonéré des dépenses de santé. Il existe
ainsi deux modes de tiers payant :
·
le tiers payant partiel, grâce auquel l'assuré ne
paie qu'une partie du coût réel des médicaments ou des prestations (le ticket
modérateur), l'autre partie étant prise en charge par la sécurité sociale ;
·
le tiers payant complet, où l’assuré n’avance
aucun frais et dont la couverture maladie universelle (CMU) constitue
l'application la plus aboutie dans le cadre de l'assurance maladie publique.
Dans un grand nombre de cas, les assurés en France disposent du tiers
payant partiel offert par la Sécurité Sociale. Mais il est très souvent
complété par un dispositif similaire proposé par une complémentaire santé à
laquelle l'assuré aura préalablement cotisé, que ce soit à titre individuel ou
dans le cadre d'une couverture collective professionnelle.
Application
pratique du tiers payant
Pour bénéficier du tiers payant, le sésame indispensable est la carte
d'assurance maladie de la Sécurité Sociale, ou carte vitale. Grâce à elle, vous
serez dispensé de tout ou partie des dépenses de santé liées à l'achat de
médicaments suite à une prescription médicale, à une hospitalisation ou encore
une consultation chez un généraliste ou un spécialiste. De leur côté, les mutuelles fournissent elles aussi des cartes d'assuré qui peuvent également
proposer un service de tiers payant venant compléter celui de la Sécurité
Sociale (avec parfois pour conséquence l'exonération totale de toute avance de
frais durant tout le parcours médical), en fonction des options choisies par
l'assuré lors de la souscription de son contrat d'assurance maladie
complémentaire.
En outre, les praticiens doivent disposer d'un lecteur de carte vitale
et d'un système d'enregistrement de votre carte de complémentaire santé pour
que le tiers payant soit activé, le professionnel se faisant alors directement
payer la part qui lui revient par les organismes sociaux.
À noter enfin que, le 6 juin 2012, une commission réunissant
professionnels de santé et organismes de sécurité sociale a décidé de
généraliser l'action "Tiers Payant contre Génériques", engageant
désormais les pharmaciens à appliquer le régime de remboursement santé classique
lorsque l'assuré refuse les génériques qui lui sont proposés.
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