L'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), dans un rapport
publié en décembre 2012, a pour projet d'encourager l'achat de
médicaments génériques en France. Ces médicaments réputés moins chers
sont en effet en pleine stagnation sur le marché pharmaceutique.
Fixer les prix
Dans un premier temps, il s'agirait de baisser les prix de ces
génériques. Ceux-ci ont en effet été réalisés dans le but d'offrir les
mêmes qualités de soin aux patients tout en baissant le prix de ces
médicaments. Mais la fixation des prix s'opère de façon complexe: il
faut tenir compte à la fois des financements des laboratoires, afin de
compenser leurs dépenses en matière pharmaceutique, du contrôle des
dépenses de santé et du rôle des médecins et des patients dans la
popularisation des médicaments génériques. Pour fixer le prix des
génériques, il faut donc prendre en compte ces éléments mais aussi la
règle de la décote du prix des médicaments traditionnels. Or, cette
décote est en constante augmentation : +60% depuis début 2012.
Quelles sont les propositions de l'IGAS?
Seize recommandations de l'IGAS sont actuellement à l'honneur pour
encourager la consommation de génériques. D'abord, baisser les prix de
ces médicaments en instaurant une décote. Ensuite, si le patient décide
d'acheter le médicament traditionnel, lui rappeler qu'il ne sera
remboursé que du prix du générique, à condition naturellement que les
effets thérapeutiques des deux types de médicaments soient équivalents.
Parmi les recommandations, on trouve aussi l'idée de baisser les remises
accordées aux pharmaciens, et de répartir les sommes obtenues entre les
officines et la Sécurité Sociale. L'IGAS souhaite aussi mettre en
place, à l'attention des médecins, un système de bonus-malus; ou encore
faire en sorte que le nom du médicament traditionnel soit
systématiquement imposé sur chaque boîte du générique, et rassurer les
patients sur leur provenance et les conditions de fabrication.
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