Les intérieurs de nos voitures aussi sont pollués !
L’étude
réalisée par le Dr Fabien Squinazi, médecin biologiste, pour le compte
du Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris est sans appel. Elle
démontre que l’air respiré à l’intérieur de nos voitures n’est pas plus
propre, voire même moins encore dans certaines conditions, que l’air
extérieur !
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Nous nous pensions pourtant protégés, fenêtres fermées, des
pollutions extérieures. Nous allons devoir réviser nos préjugés, puisque
le Dr Squinazi a montré qu’il n’en était rien, et bien au contraire
même.
Microbes, poussières et matières pas si inertes que cela
L’habitacle
d’un véhicule est un espace confiné et chaud, propice au développement
des microbes et des bactéries. C’est aussi un espace fermé, dans lequel
les matières utilisées par les constructeurs sont la source d’émanations
diverses. Ces matériaux répondent à des normes strictes, mais ils ne
sont pas totalement inertes et diffusent finalement dans un espace au
volume restreint et quasiment constamment fermé. Quant aux moisissures,
elles s’accumulent aussi – dans les tissus, dans les filtres, et dans
les coffres. Et malheureusement, l’ensemble est parfaitement inodore.
Nous n’avons donc pas conscience de ces pollutions.
Une seule solution, ouvrir les vitres
Pire
même, les particules diesel, si elles sont filtrées en grande partie
aujourd’hui par les véhicules émetteurs eux-mêmes, continuent néanmoins
de se répandre dans l’atmosphère et de pénétrer dans les habitacles des
voitures. Maintenir l’habitacle hermétiquement fermé est la meilleure
assurance pour ses occupants d’en inhaler en quantités croissantes au
fil du temps. Fermer les vitres n’est donc pas la solution à toutes ces
sources de pollutions. Bien au contraire, il faut se comporter avec son
véhicule comme on le fait avec son habitation, et ouvrir régulièrement
les vitres pour forcer un brassage de l’air intérieur et forcer
l’évacuation des pollutions intérieures !
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