Après avoir connu une décollecte en 2012, une première dans son histoire en France, l’assurance-vie repartait à la hausse, en 2013, avec une collecte nette positive de 11 milliards d’euros, soit une hausse de l’ordre de 4%.
Les détails
Ces statistiques qui émanent de la Fédération française des sociétés d’assurance, la FFSA, précisent que ce produit d’épargne – le favori des Français – avait présenté une baisse de 6,5 milliards d’euros, en 2012. Par ailleurs, au cours des trois premiers trimestres de 2013, le total pour les cotisations récoltées par les sociétés d’assurance atteignait 100,1 milliards d’euros. Une estimation effectuée par la GEMA. Si on additionne les provisions pour la participation aux bénéfices aux provisions dites mathématiques, on obtient une progression de 5% sur un an (soit 1, 454,8 milliards d’euros) en 2013 sur l’encours des contrats d’assurance-vie. Il faut tout de même considérer que l'on est encore loin du niveau de collecte nette qui avait été atteint en 2009 et 2010, alors qu’il dépassait la marge impressionnante des 50 milliards d’euros.
Des risques planifiés
Malgré ce renouveau de confiance des épargnants, ceux-ci préfèrent demeurer prudents dans leurs placements. D’après les experts, les unités de compte constitueraient l’option la plus sûre, quand on vise à optimiser son contrat d’assurance-vie. Toujours selon eux, c’est en diversifiant son portefeuille que l’épargnant arrive à dynamiser efficacement le rendement de son contrat. A titre d’exemple, les unités de compte ont rapporté environ 12,5% en 2012. Associée à des fonds en euros, une proportion d’environ 25% d’actions du portefeuille est préconisée. Pour allier performance et risques planifiés, et s’assurer de choisir les meilleures propositions présentées par les assureurs, il est recommandé de consulter un courtier.
Perspectives pour 2014
Malgré un contexte économique souvent difficile, le domaine de l’assurance-vie en ce début d’année demeure assez stable. Le président de la FFSA, Bernard Spitz, est d’avis que la tendance à l’innovation présente dans le marché, les bilans solides des entreprises, l’euro-croissance, les actions collectives assurables et d’autres développements positifs du côté de la santé et du digital, suggèrent des perspectives futures favorables à ce secteur.
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