vendredi 19 décembre 2014

Accès aux soins préservés en Europe malgré la crise

D'après la toute dernière édition du " Panorama de la santé " sous l'intitulé " Europe 2014 " réalisé par l'OCDE (l'organisation de coopération et de développement économique); on peut noter que durant la crise économique, la grande majorité des pays de l'Union Européenne ont tout de même réussi à préserver leur couverture santé universelle, une garantie indispensable à l'accès aux soins de santé pour leur population.

Toutefois, il s'avère que deux exceptions ont été touchées à cette époque par le non maintien de la couverture d'assurance maladie : à savoir la Grèce et la Bulgarie, soit deux pays au sein desquels un grand nombre d'habitants ont été privés (au minimum temporairement) de leur assurance maladie.

Hausse des restes à charge

Toujours d'après l’OCDE, on peut constater que les restes à charge, à cause des coupes budgétaires, ont été augmentés dans une partie des pays d'Europe tandis que les dépenses de santé ont quand elles diminué d'environ 0,6% annuellement de 2009 à 2012 alors que depuis l'année 2000, elles étaient en augmentation de 4,7% par an.

Amélioration des soins

Cependant, malgré la crise, les soins de santé ont gagné de plus en plus qualité et les chiffres le prouvent car ces dix dernières années, les personnes ayant été victimes de crise cardiaque ont vu leur taux de mortalité chuter de 40%. Pourtant, selon les pays, certaines disparités persistent encore au niveau de la prise en charge et c'est pourquoi, le risque de décès après 30 jours d'admission pour une crise cardiaque dans un hôpital en Letonnie ou en Hongrie est deux fois plus important qu'en Suède ou au Danemark par exemple.

Les français restent les premiers consommateurs d'antibiotiques dans l'Union Européenne

En ce qui concerne la France, l’OCDE a souhaité attirer son attention sur trois points essentiels. Le premier vise le poids important qu'incombe les frais hospitaliers dans les dépenses de santé, et cela, en dépit des efforts fournis afin de développer des prises en charge moins onéreuses. Le second porte sur la dépense pharmaceutique qui elle aussi reste conséquente malgré une évolution légère durant ces dernières années. Enfin, un dernier point crucial : la prescription d’antibiotiques en France qui demeure être la plus élevée en Europe et qui de ce fait, a été qualifiée comme étant préoccupante.

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